Beau poème
Bien sombre
J'aime bien
Ah, si on pouvait choisir son soir....
Bisous
Leo
Lucifer récusera ta mort.
L'immense empire du tombeau corinthien,
Où gisent tes tristesses ; que la diligence,
Menée par le cochet de la vieille alliance,
Emporte ; est ton âme ; telle l'urne d'airain ;
Funèbre cortège cinéraire d'enfer,
Ruisselant de la putréfaction de la bave,
Des cerbères ; refoule ce goût de l'agave,
Qui tu voudrais être servi par Lucifer ;
Cette harpie qui grappille tes cieux aux yeux,
Qui pleurent l'acide myrrhe de l'eumenide,
Te fais aduler encore plus l'arachnide,
Compagne de la faucheuse a l'esprit affreux;
Comme un forçat tu traines tes illusions,
Et la douleur que tu ressens dans les autres,
Ne sont que le reflet de ton égo apôtre,
Tu deviens le cène de ta sustentation ;
La mortifère armée de sa faulx délétère,
Est là pour exhiber de la main le gibet,
Qui fait aumône ; par un air de galoubet,
À l'âme pour voir si elle n'est pas austère ;
Belzébuth est panseur, sache le ignorant,
Mais du bien pour l'annihiler par une flamme,
Revêche ; il te congédiera du sort de l'arme,
De la lame rouillée ; Minos l'aiguise céans ;
Ton seul salut est de fermer l'huis égoïste,
Hoir d'un passé où tu n'as pas vus que la vie,
Ne peut réparer ton âme si par envie,
De souffrir tu deviens du mal ce nombriliste